Atlapulco, au pied du volcan Nevada de Toluca. En route vers le premier festival mondial des résistances et des rébellions contre le capitalisme. Juan Dionicio accueille notre petite bande de français. Lire la suite
AYOTZINAPA. Ouvrez les casernes, sinon nous le ferons. Ils l’ont dit. Ils l’ont fait!
Le 13 janvier 2015, les parents des quarante-trois disparus ont réquisitionnés un camion coca-cola. Puis, tranquillement, ils ont défoncés la barrière du 27ème bataillon d’Iguala. Pour eux, il ne fait plus aucun doute que l’armée est responsable de ce massacre. Après presque quatre mois d’absence, les paroles, les manifestations, les cris, les larmes ne suffisent plus. Ils passent à un niveau supérieur. Spectaculaire. Lire la suite
MI CASA ES TU CASA. Depuis les hauteurs de Chilpancingo. Guerrero. Partie II
La CIPEC existe depuis le 26 septembre 2006, date de commémoration de la disparition forcée du Profesor Gregorio Alfonso Alvarado Lopez, un des fondateurs du projet. Il y a des dates qui semblent maudites… (1)
Une quarantaine de famille ont décidé de créer un espace collectif en dehors du modèle néolibéral. Chaque jour, ils inventent une autre forme du vivre ensemble pour construire un monde différent. Ils ne voulaient pas d’une colonia traditionnelle même si beaucoup pensaient que cela ne serait pas possible dans une ville. Presque dix ans plus tard, leur rêve est devenu une réalité. Pourtant au début, il n’y a avait rien. Juste une terre vierge. Ils ont fait les terrassements, construit des maisons en bois et au centre, le lieu le plus important, la cantine appelée comedor, gérée collectivement par tous. Lire la suite
Ameyaltepec, dans la bande à Nicolás
Il n’y pas de hasard, il n’y a que des rencontres. Guerrero . Partie I
Il y a des noms de villes qui resteront à jamais dans la mémoire. Iguala était connue comme le berceau de l’indépendance. Aujourd’hui, elle restera tristement célèbre pour le meurtre de six personnes et la disparition forcée de quarante-trois étudiants de l’école rurale d’Ayotzinapa.Mais on n’est pas vraiment là pour ça, on doit se rendre dans cette ville pour retrouver le peintre Nicolas de Jésus. Il nous a invité dans son village d’Ameyatelpec, pour la fête de la vierge de la Conception. Un bon « prétexte » pour entrer dans l’état du Guerrero. Lire la suite
AYOTZINAPA, crime d’État
La disparition des 43 étudiants d’Ayotzinapa, a mis fin à la loi du silence qui entourait l’impunité, la corruption et les complicités officielles avec le narcotrafic. Le Mexique se réveille avec des centaines de fosses clandestines sous ses pieds – plus de 22 000 disparus – et crie ¡ basta !
AYOTZINAPA SOMOS TODOS, 26 décembre 2014.
Mi casa es tu casa. Feliciano, peintre à Juchitán.
À Juchitán, il y a des iguanes dans les arbres. Et des muxes dans la rue. Tout cela fait partie du décorum de la ville. Mais finalement ce qui restera le plus important pour nous, c’est la rencontre avec Feliciano. Croisé au zocaló, une bicyclette à la main. Un sourire avenant. Une coupe afro et des yeux rieurs. Il aime discuter avec les étrangers. Il se présente. Il est peintre. Bières après bières. Mezcals après mezcals, la nuit ouvre les confidences. Lire la suite
Juchitán, la nuit des Authentiques Intrépides
Au pays des Muxes
À Juchitan, au sud de Oaxaca, les « Auténticas Intrépidas Buscadoras del Peligro » (1) organisent chaque année une grande fête. C’est la vela (2) dite des Muxes. Les muxes sont des personnes nées de sexe masculin qui assument un rôle féminin dans la société. En occident, elles pourraient s’apparenter à des travestis, transgenres ou transsexuelles. Les zapotèques considèrent les muxes comme faisant partie d’un troisième sexe, ni meilleur, ni pire que les hommes ou les femmes, simplement différent. Lire la suite




















































