Panamá City. Fin de la descente de l’Amérique centrale. Nous avons fait l’impasse sur le Nicaragua et miser sur Panamá . Parfois, on gagne. Parfois, on perd…
Nous allons nous fourvoyer dans des rues sans âme, où les tours de verres se perdent au-delà du ciel, où les banques trônent leur cynisme sur tous les trottoirs, où tout s’achètent et tout se vend en dollars. Et peut-être que le seul point d’authenticité, ce sont toutes ces femmes Guna qui marchent dans la ville, visibles de loin, arborant des bracelets multicolores sur toute la longueur de leurs bras et de leurs jambes, et qui selon leurs croyances, protègent des mauvais esprits.
Nous sommes attirés par ces communautés Guna, par cette appellation d’Abya Yala qui a donné une partie de son nom à ce blog. Mais nous sommes seulement de passage, en attente de la Colombie, nous aurons juste le temps de discuter avec Jésus, un Guna exilé à la ville, afin de mieux comprendre ce terme mystérieux qui nous a poussé sur cette terre, un tant soit peu inhospitalière.