Un texte à lire en musique : https://www.youtube.com/watch?v=ysW20BIh120
À Unión hidalgo, les murs ont une histoire. Et même si le tremblement de terre de septembre a défiguré le village (1), le collectif Binni Cubi y a laissé son empreinte. Sur les murs, le visage de ces femmes et de ces hommes qui sont l’âme et la force de la culture zapotèque (2). Des œuvres qui sont tellement imprégnées dans le paysage qu’il suffit de mentionner un mural à un moto-taxi pour indiquer la direction où l’on veut se rendre.
Aujourd’hui, il ne reste plus que deux muraux sur les onze que comptait le village mais il suffit de discuter avec Jose ou Alfonso Arenas pour faire revivre les noms et visages des murs disparus sous les décombres. Et au milieu des ruines, par la simple force des mots, révéler la couleur d’une mémoire qui se dessine au présent.