AYOTZINAPA SOMOS TODOS, partie II. Les échos depuis Oaxaca

                        « Ya no podemos permitir ni un muerto mas! ». Ce slogan résonne dans toutes les rues du pays. Les manifestations, les blocages, les grèves des universités se multiplient. Et des voix à l’international se mêlent au cœur de l’indignation. L’ONU a condamné la disparition des 43 étudiants et selon ses dires, il s’agit de  « faits les plus terribles de ces dernières années » Les États-Unis par le biais de l’Organisation des États d’Amérique (OEA) ont qualifié le crime « d’inhumain et d’absurde» et a demandé au Mexique des investigations pleines et transparentes. Des manifestations de soutien se déroulent à New-York, Buenos-Aires, Bogotá. Paris, Marseille, Toulouse pour ce qui concerne la France. Au mexique, des voix s’élèvent dans tout le pays notamment au Chiapas. Lors de la journée d’action, le 22 octobre, les zapatistes allumèrent des bougies sur les chemins des communautés. Certains installèrent des petits panneaux qui disaient ; «  Su dolor es nuestro dolor; su rabia es nuestra rabia. ». Cette formule sera reprise en pochoir dans toutes les rues mexicaines. Pendant ce temps Oaxaca trépigne. Oaxaca exige « Ils les ont amenés vivants ; qu’ils nous les rendent VIVANTS !. « Vivos se los llevaron. Vivos los queremos ». Presque une supplique.. Lire la suite