L’effet Marichuy

             Silence radio! Silence tout court. Après, le 19 février, date butoir pour obtenir les signatures nécessaires pour être candidate à l’éléction présidentielle au Mexique, Marichuy se tait. Marichuy se terre. Aucune parole, ni apparition publique. Plus surprenant encore, le 8 mars lors de la rencontre internationale des femmes de Morélia, sa présence est plus que discrète et malgré une foule qui la réclame sur scène, elle ne prononcera pas le moindre mot. Evidemment, tout se joue en coulisse. Le CIG et les zapatistes peaufinent leur première parole publique. Malgré l’énorme attente qu’il y a pour tous ceux qui les ont soutenus, mais aussi tous ceux qui leur sont hostiles. Ils prennent leur temps. Comme ils savent si bien le faire.
Le premier communiqué paraîtra le 16 mars 2018 «  Convocataria al siguiente paso en la lucha » (1) où ils déclareront « Nous ne sommes pas parvenus à obtenir les signatures nécessaires, mais nous devons poursuivre notre chemin en cherchant d’autres formes, méthodes et manières, créativité et audace, pour obtenir ce que nous voulons. Notre pari n’a jamais été la prise de Pouvoir, ça a toujours été et sera l’organisation autogestionnaire, l’autonomie, la rébellion et la résistance, pour la solidarité et le soutien mutuels et pour la construction d’un monde fait de démocratie, de liberté et de justice pour tous et toutes »
Petit à petit, les lignes bougent, les mots frémissent. Fin mars, ils annoncent la tenue d’une rencontre « Conversatorio. Miradas, escuchas, palabras. Prohibido pensar ? » du 15 au 25 avril 2018 (2). Une rencontre réunissant intellectuels, journalistes, universitaires, écrivains, féministes, collectifs des tables de signatures, citoyens, etc.. L’ouverture ne se fera pas sous le signe de l’esprit et des idées mais en musique ; le 15 avril, c’est concert ! Difficile de savoir à quoi s’attendre. La curiosité est à son maximum. Alors en avant la musique! Sigue lo que sigue…

 

             Au CIDECI, les musiciens zapatistes prennent l’initiative. On retrouve les incontournables « Los originales de San Andrès » et bien sûr «  Dignidad y Résistencia ». Toutes les femmes dans la salle se replongent instantanément dans ce beau moment que fut la rencontre internationale des femmes qui luttent. Ces humbles femmes zapatistes en sont devenues un beau et fort symbole. Après, c’est au tour des mariachis. Des cuivres, des trompettes, des violons swinguent sous leurs passe-montagnes. D’autres groupes de femmes zapatistes se mettent à jouer et démontrent que la musique n’a ni sexe, ni âge, ni couleur. L’égalité se joue aussi en musique chez les zapatistes. Puis le monde urbain prend le relais. Des jeunes en casquettes jettent leur flow. Batallones Femeninos déboule avec leur rage habituelle. Dans la foule, les jeunes femmes zapatistes dansent et scandent avec leur bras à la façon de la plus aguerrie des rappeuses de rue. Un groupe de danseurs de hip-hop se jette au sol, smurf et break-dance. C’est tellement émouvant ces mondes qui s’interpénètrent. Tout en se trémoussant, on sent bien que le public se demande s’il y a un message derrière tout cela ? Ou si c’est juste une récompense après tous les efforts déployés ces derniers mois ? Les questions tournent et retournent sans cesse. Malgré l’envie de se laisser aller à danser, on sent bien que ce n’est pas un simple et ordinaire concert. Soudain la lumière s’éteint ; un zapatiste annonce que le moment du message politique est venu. Plus un bruit. Pas une mouche ne vole. Va-t-on enfin connaître la suite du feuilleton ? Rien de moins sûr…
Une fanfare zapatiste arrive par la droite scandant un morceau de son choix. Une autre groupe sur la gauche arrive avec une autre chanson. Dignidad y Résistencia apparaît comme par enchantement, interprétant un autre air. Sur scène, il y a pléthore de cagoules, chacun faisant sonner son morceau comme il l’entend. Á la limite de la cacophonie ; comme si personne ne s’écoutait. Comme si sa chanson prévalait sur celle du voisin. Petit à petit, les musiciens se mettent en rythme. Chacun prend sa place et fait émerger la cumbia de Marichuy. Imperceptiblement, tout prend sens. Au final, le morceau sonne parfaitement bien et démontre que la plus infâme des cacophonies peut amener à un bel ensemble, si chacun apporte sa contribution dans l’écoute et le respect de l’autre (3) . Est-ce que c’est cela le message des zapatistes ? On n’en saura pas plus. Á la dernière note, les musiciens sortent et nous laissent avec dix mille questions en tête. Même si on est plutôt séduit par la tournure pris par les événements. Qui peut s’arguer de nos jours de délivrer des messages en musique ? Seuls les rêveurs, les poètes en sont capables. Et désormais, les zapatistes !

             Ces rencontres veulent à la fois faire l’évaluation de ce qu’à été le parcours des signatures mais aussi et surtout donner la parole à chaque personne, chaque collectif pour qu’il raconte de l’intérieur comment il a vécu cette expérience inédite. Un focus qui va de l’intérêt général à l’intérêt individuel et qui nourrit, de nouveau, le collectif. Un va-et-vient incessant comme les aime les zapatistes.
Le sub Galeano soulignera plusieurs fois que cette initiative est l’une des plus importante depuis le soulèvement de 1994 à la grande différence que « cette fois-ci, cette initiative est incluante alors que la guerre est excluante ». Et la désignation d’une femme indigène, comme porte-parole du CIG, à crée une réelle émulation dans les communautés et particulièrement chez les femmes zapatistes. Une force nouvelle s’est emparée d’elles aussi puissante que lors de l’élaboration de la loi Révolutionnaire des Femmes. Il y a eu clairement un effet Marichuy et cela a donné l’envie, l’énergie de créer ces formidables rencontres internationales des femmes qui luttent du 8 mars 2018.
Une des forces de Marichuy a été de pointer la douloureuse question des féminicides, de la sortir de la sordide rubrique des faits divers ; de redonner de la chair, un nom, une histoire à toutes ces vies saccagées. Pour exemple, lors de la rencontre à l’UNAM, Marichuy avait décidé de parler devant la cabine téléphonique où avait été tué Lesvy (4). Sa mère était à ses côtés pour dénoncer que la mort de sa fille n’était pas due à un suicide mais bien le fruit d’un odieux féminicide. Sergio Lazcano raconte que « c’est peut-être à ce moment-là qu’a commencé l’effet Marichuy car ce jour-là, une quinzaine de mères d’étudiantes disparues ont été parlé avec Marichuy. Pour une simple raison, c’est que personne ne les écoute dans ce pays ! ».
Les féminicides font partie de la violence généralisée à laquelle est confrontée le Mexique depuis plusieurs décennies. Par son initiative, le CIG a voulu démontrer que l’état dramatique du pays ne laissait plus beaucoup de marges de manœuvres et qu’il fallait agir ou mourir. Carlos Gonzales le dira à sa manière : « Ce qui est en jeu, c’est l’existence même des peuples originaires ».
Raoul Romero, quant à lui, dresse un tableau très précis de la situation dramatique que vit le pays : « Ce que nous vivons au Mexique est un mélange de capitalisme criminel et de capitalisme extractiviste. Ce n’est pas seulement que le narcotrafic a coopté l’état mais plutôt que l’état est en train de se ré-organiser pour remplir sa fonction dans ce type de capitalisme ». Et tout l’effort fournit par le CIG et par Marichuy est de dénoncer une dimension fondamentale, à savoir « que le capitalisme néo-libéral n’est pas qu’un modèle économique. Il génère également une culture, une façon de penser ».
Cette voie prise, unilatéralement, par le gouvernement mexicain implique selon Sergio Lazcano, une politique d’expulsion systématique des communautés indigènes de leurs terres et dénoncera que « Le progrès signifie qu’il faut dé-paysanner les Mexicains. Il faut les rendre prolétaires pour les maquiladores. Il faut détruire leurs cultures, leurs langues ». Il donnera une belle et cruelle définition de despojo « quitter sa peau à la terre ».
Et pour bien faire comprendre la situation à laquelle sont confrontés les zapatistes, le Sub Galeano, qui aime bien décontenancer son public, reprendra une citation non pas du Che ou d’un quelconque penseur révolutionnaire mais celle d’Al Pacino (5) : « Nous sommes au fond de l’enfer. Nous pouvons rester là ou nous pouvons lutter pour sortir à la lumière. Lutter pour remonter jusqu’en haut, centimètres par centimètres, un par un et apprendre que la vie, c’est ça… que la lutte se fait par ces centimètres, et ces centimètres que nous gagnons se trouve en nous..[…] Nous savons que lorsqu’on ajoute la somme de tous ces centimètres, cela fait toute la différence entre la vie et la mort, et ceux qui dans n’importe quelle lutte sont prêts à mourir pour ces centimètres sont ceux qui les obtiendront. Et si je suis vivant c’est par que je suis disposé à lutter et à mourir pour ces centimètres, parce que c’est cela vivre. Et soit on le fait en collectif, soit nous mourrons en individus ». Al Pacino décrit une simple partie de football mais la métaphore se fait troublante lorsqu’on la rapproche de la lutte que mène les zapatistes depuis plus de vingt ans.

             Lors de ce conversatorio, Marichuy ne prendra la parole que deux fois et, elle ne parlera en son nom que lorsque le Sub lui demande de relater son expérience personnelle. Mais même-là, le Nous revient plus souvent que le Je.Aussi fidèle à sa fonction de porte-parole et aussi humble que pendant la tournée. Elle se racontera avec des mots simples mais qui touche au cœur à chaque fois : «  L’objectif de cette tournée était de construire le pouvoir depuis en bas. Quand on va visiter les peuples, directement de cette façon, c’est comme visiter un membre de notre famille. Nous savons qu’il existe mais nous ne l’avons jamais vu. On l’écoute. On s’identifie. On est une famille. Et ainsi, nous avons appris des différentes résistances ».
Pour beaucoup d’interlocuteurs, la démarche du CIG a permis de montrer, selon les propres mots du Sub Galeano, « la schizophrénie de la classe politique », notamment Lopez Obrador qui a d’abord accusé Marichuy de vouloir diviser les votes, et qui aujourd’hui déclare que Marichuy devrait figurer comme candidate car elle a été honnête, elle n’a pas triché. Une autre prouesse à valoriser est l’auto-gestion généralisée de cette initiative qui a permis de favoriser la créativité de chacun pour réunir les fonds nécessaires à leur fonctionnement. De ce fait, pas un peso n’a été demandé à l’INE. Le Sub rajoutera que cette initiative, loin de légitimer le système électoral mexicain, une des critiques les plus répandues chez ses détracteurs, aura « permis de démasquer cette fausse démocratie. La seule candidate qui a remplit ses obligations mais qui n’a pas réunit les signatures nécessaires ne peut se maintenir. Par contre, ceux qui ont violé la loi sont candidats (7). Je ne vois pas comment l’INE peut se poser comme garante de la démocratie. Personne ne peut dire à présent, je crois dans la démocratie mexicaine ; Marichuy, tu as dénoncé l’INE pour ce qu’il est, une agence d’emploi qui définit les candidats pour lequel on pourra voter. C’est donc le système qui décide de qui succédera à Enrique Peña Nieto ! ». Alicia Castellano enfoncera le clou et déclarera « Il est évident que les partis politiques ont défini les règles de la candidature indépendante pour éviter toute candidature populaire. Le système électoral n’est pas fait pour les pauvres ». Sergio Lazcano affirmera que le « système représentatif mexicain est une fiction ». Par son action, le CIG a démontré sa dignité et son éthique, dans un pays où les politiciens semblent avoir perdu le sens de ces mots…

             Des jeunes femmes qui n’avaient pris part à la vie politique de leur communauté sont devenues concejales. C’est le cas de Lupita (6) qui livrera un témoignage bouleversant sur son expérience. Elle dira très humblement « J’ai beaucoup appris et en même temps, je n’ai rien appris. C’est sur le chemin qu’on apprend ». Elle n’avait jamais mis les pieds dans un caracol et a découvert de l’intérieur la formidable force d’organisation des zapatistes. Avec tout son cœur et son énergie, elle a mis sa propre douleur de côté pour écouter celles des autres et porter la parole du CIG dans les zones les plus reculées du Chiapas. Et clairement, elle en est ressortie grandi et déclarera avec force « Les riches croyaient qu’on voulait le pouvoir mais nous ne l’avons jamais voulu car nous savons bien que le pouvoir est pourri. Nous, ce que nous voulons c’est nous organiser et nous avons réussi. Ce n’était pas un temps perdu mais un temps gagné ! ».
Elle précise une dimension importante pour les zapatistes, même en plein succès des rencontres des femmes : « J’ai souvent dit que je ne veux pas être seule devant, avec un homme derrière. Je veux que l’homme soit à mes côtés, pour que nous cheminons ensemble, pour que se soit un véritable équilibre ». Elle répétera plusieurs fois « la lutte a besoin de tout le monde ».
Elle soulignera une chose fondamentale et qui aussi fait la réussite de l’initiative du CIG à savoir la formidable capacité d’organisation des communautés qui ont reçues Marichuy. Certaines le savaient déjà mais beaucoup se sont découvertes fortes et unies. Ces communautés ont préparé à manger, assurer la logistique, la sécurité pour des centaines voire de milliers de personnes sans demander ni un peso ni une aide à l’extérieur. Et à chaque fois, la venue de Marichuy se transformait en une belle fête communautaire et redonnait de la force à ceux qui refusaient d’être relégués dans les fosses du pays.
Une autre atout de ces rencontres est aussi de donner la parole aux sceptiques, à ceux pour qui la proposition n’allait pas de soi comme Jaime Martinez Luna, penseur prolixe de la communalité. Il aura une jolie formule « Á Oaxaca, on ne croit pas aux saints et pourtant, on va à l’église ». Juste pour montrer que le débat contradictoire est toujours bien vivant, au sein des zapatistes.

             Certes, le CIG n’a pas réussi à obtenir les signatures nécessaires mais tous les protagonistes de l’aventure sont d’accord pour dire qu’ils ont rempli leurs objectifs. Durant presque six mois, ils ont visité 26 états sur les 32 que compte le pays. Par ce biais, le CNI a pris une nouvelle posture de lutte, le CIG a trouvé sa légitimité avec l’augmentation de ses concejales. Au début, ils n’étaient qu’une trentaine et aujourd’hui, ils sont près de 160 dont 1/3 de femmes.
Des états comme Sinaloa, Nayarit, Durango, Baja California, Tlaxcala et Quintana Roo ont rejoint le CNI. Mais surtout, ils ont vu l’éclosion de collectifs, de groupes qui se sont organisés entre eux pour mettre en place les tables de signatures. Il suffit d’écouter la Red de apoyo Chiapas pour voir une organisation qui s’est construite directement sur le terrain. Ils ont démarché, ils sont allés à la rencontre des gens, frappé à des centaines de portes, ils ont débattu à même le trottoir et ils ont réussi à réunir près de 46 000 signatures. Le Sub Galeano en soulignera la force en précisant « qu’aucune n’est zapatiste ».
L’expérience de la Mesa de Bellas Artes de la Ciudad Mexico est similaire. Ils ont monté un collectif pour pouvoir assurer les permanences de signatures à Marichuy. Une jeune femme à l’énergie communicative, lira un texte écrit en collectif «  On venait à la table avec nos propres sacs à dos. Dans ce sac, on portait les douleurs de tous les morts, les disparus. On portait également un rêve celui de construire collectivement en bas à gauche, un nouveau monde avec une vraie justice, démocratie, paix et liberté ». Aujourd’hui, ce collectif perdure et valorise toujours autant l’auto-organisation. Les graines semées par le CIG n’ont pas toutes étés détruites par le vent mauvais du gouvernement.
Raoul Romero, soulignera que ces tables « étaient en fait un bastion anticapitaliste. Nous avons récupéré les rues, les places, etc… Ceux sont des espaces de reconstruction de la collectivité face à l’individualisme ».

             Marichuy et le CIG ont récoltés des milliers de douleurs et tout autant d’espérance. Et comme ils l’ont déclaré dès le début de la campagne : « La résistance, la rébellion et l’acharnement à construire un monde qui contient beaucoup de mondes est international et ne se limite pas aux calendriers, ni aux géographies de ceux qui, en haut, nous exploitent, nous méprisent, nous volent et nous détruisent ». En clair, l’initiative se poursuivra bien au-delà du 1er juillet 2018 et ne sera subordonnée à aucun temps médiatique. Le Sub Galeano avec son humour singulier ne dira pas autre chose : « J’ai lu qu’il y a une certaine impatience pour savoir ce qui va suivre mais comme l’a dit Jaime Martinez, nous avons une autre façon de faire et un autre temps. Et si vous attendez un communiqué qui va dire ce qui suit, c’est que vous êtes sur un autre canal ». Marichuy, avec sa simplicité désarmante, dira la même chose « Cette tournée est un premier pas des nombreux pas qu’il reste à faire. Et suivra ce qui suivra parce qu’il reste encore beaucoup à faire… ». Et en espagnol, on retombe toujours sur la même phrase, lourde de sens «  Falta lo que falta ! ».
Pour cela, le CIG s’est vite remis au travail et à la suite de leur second session de travail organisée le 28 et 29 avril, ils affirmeront dans un communiqué que « Le CIG, ni sa porte-parole ne recherchera ni n’acceptera aucune alliance avec aucun parti politique ou candidat, ni n’appellera ni à voter ni à l’abstention. Nous continuerons à réunir tous ceux d’en bas pour démontrer l’horreur du pouvoir d’en haut. Vote ou ne vote mais organise-toi ! (8).

Traba. Huitzo. 20 Mai 2018

Le parcours de Marichuy et du CIG en images sur  
http://www.contre-faits.org/2018/05/22/leffet-marichuy-mexique/

(1) Communiqué du 16 mars.
http://enlacezapatista.ezln.org.mx/2018/04/07/appel-au-pas-qui-suit-dans-la-lutte/

(2) Toutes les retranscriptions à écouter :
http://enlacezapatista.ezln.org.mx/2018/04/15/transmisiones-del-conversatorio-miradas-escuchas-palabras-prohibido-pensar/

(3) Voir la vidéo
http://enlacezapatista.ezln.org.mx/2018/04/16/mensaje-del-ezln-a-las-redes-de-apoyo-del-cig-en-mexico-y-el-mundo/

(4) Lesvy Berlin Osorio, 22 ans, retrouvée sur le campus étranglée par le câble d’une cabine téléphonique. Son petit-ami, présent quelques heures avant, a été lavé de tous soupçons…

(5) «  L’enfer du dimanche », film d’Oliver Stone. 1999

(6) El Bronco a dû faire appel au tribunal de l’INE pour être finalement validé alors qu’il a été prouvé qu’un grand nombre de ces signatures sont invalides. Tout autant que celles de Zavala qui a commencé sa campagne mais qui a décidé de renoncer, le 16 mai arguant qu’elle n’avait pas les conditions nécessaires pour gagner.

(7) Survivante du massacre d’Acteal du 22 décembre 1997. Elle avait dix ans à l’époque et a perdu 9 membres de sa famille dont son père et sa mère.

(8) Ce communiqué du 2 mai 2018 met en avant l’importance de faire un bilan par tous ceux qui ont participé à l’initiative. Ce bilan sera rendu public lors de l’assemblée générale du CNI en octobre 2018.

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Une réflexion sur “L’effet Marichuy

  1. Merci pour tout ce qui est dit dans ce mail, la compréhension de ce qui s’est passé lors de la recherche du nombre des signatures nécessaires, les rencontres, les débats, la construction, la continuité de 94. Marie

    • J’ adore le proverbe de Gérard! ca m’a mis en forme ce matin.
      Bon, sinon pouvez pas demander aux zapatistes qu’ils arrêtent de faire pleuvoir à Marseille? Oui l’effet papillon…

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