« Une baleine dans les montagnes du sud-est du Chiapas » (1). Un beau texte du sous-commandant Galeano. Au titre énigmatique. Poétique. Comme à son habitude. Je ne comprends pas tout. Comme à mon d’habitude. Je devine juste qu’il s’agit d’un festival de ciné dans le nouveau caracol, tout juste sorti de terre, au nom tout aussi mystérieux, TULAN KA’U.
Aussitôt descendus du bus, on entre dans le texte. C’est étrange. Les images se superposent aux mots de Galeano. C’est familier et déroutant à la fois. On se prend à chercher Moby Dick. Avec une peur, presque instinctive, de tomber sur Frankenstein. On se raisonne et on se dit qu’on va voir un festival de ciné, juste un peu plus rebelle que la normale. Évidemment, cela sera beaucoup plus que cela…